Leclerc Communication débute cette semaine une campagne de sensibilisation percutante sur l’alcool au volant. Une initiative nécessaire, surtout quand on sait que plus de 80 % des personnes interceptées dans un barrage routier en sont à une première offense. Contrairement à ce que plusieurs croient, une « première balloune » n’est pas un simple avertissement : c’est un événement qui peut bouleverser durablement une vie.
Diffusée sur WKND 91,9, BLVD 102,1 et au 99,5 Montréal, cette campagne vise à rejoindre un large public et à rappeler concrètement les impacts réels de l’alcool au volant. À l’approche du temps des Fêtes, les occasions de prendre un coup s’accumulent, les services de raccompagnement roulent à plein régime et surtout les barrages routiers se multiplient.
La campagne met d’abord en lumière les coûts financiers d’une première infraction. Amende minimale de 1 000 dollars, frais judiciaires, remorquage et fourrière, récupération du permis, évaluations obligatoires à la SAAQ, programme Alcofrein, installation et location d’un antidémarreur éthylométrique, sans oublier l’explosion des primes d’assurance pendant plusieurs années. Au total, une première balloune peut représenter une facture réaliste de 10 000 à 20 000 dollars sur deux ans.
Les conséquences légales sont tout aussi lourdes : suspension immédiate du permis pour 90 jours, saisie du véhicule, dossier criminel, restrictions de voyage et obligations à long terme pour pouvoir reconduire.
Enfin, la campagne aborde les impacts humains et professionnels. La honte, les explications constantes à la famille, aux collègues et aux enfants, la perte de liberté et de crédibilité. Pour plusieurs, cela peut aussi signifier la perte d’un emploi, de contrats ou de revenus, particulièrement lorsque le permis de conduire est essentiel au travail.
Par cette campagne, Leclerc Communication souhaite rappeler une chose simple mais essentielle : prévoir son retour, ce n’est pas un détail. C’est une décision qui peut tout changer.
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