Nat Pellerin rend hommage aux femmes - Parce que les petites histoires font les grandes
8 mars 2022
par Nathan Meilleur
On parle souvent des GRANDES femmes lors de cette journée, de celles qui ont marqué l’histoire… C’est ben certain que ces femmes-là ont changé la donne. Mais j’ai l’impression qu’on oublie trop souvent que pour bâtir une histoire, ça prend des chapitres.
C’est chacune de ces aventures, qui semblent souvent plus banales, qui permettent pourtant de se rendre d’une couverture à l’autre.
Mais comme depuis toujours, on écrit juste les histoire qui « méritent » d'être lu… Comme on écoute juste celles qu’on veut ben entendre.
Et si on parlait des femmes qui écrivent l’histoire un peu tous les jours ?
Ces femmes avec une connaissance grande comme un magasin Général, mais qu’encore aujourd’hui on place trop souvent au deuxième pupitre… Pis pendant qu’elles nous soufflent les bonnes réponses à l’examen d’la vie, on hésite encore à leur donner une place derrière le lutrin. Parce qu’on dit que derrière chaque grand homme se cache une femme, mais faudrait pas qu’elle soit trop grande non plus, faudrait surtout pas qu’elle lui fasse de l’ombre.
On vous exige encore d’être BELLE, mais c’est pas avec l’encre qu’on vous demande de déposer sous vos yeux vous écrivez les BELLES histoires. C’est pas non plus avec les aiguilles de vos talons que vous raccommodez les déchirures. Ben sûr que non ! C’est avec vos mots, avec vos bras, avec votre patience, tellement immense et surtout avec votre coeur, que vous ramanché toujours les pots cassés. Souvent à des heures pas possible, quand tout ce qu’il y avait à faire est fait, juste au moment ou vous alliez prendre un peu de temps pour vous…
C’est pas avec les stéréotypes qu’on élève de bons types qui vont vous écouter en stéréo au lieu d’une seule oreille. L’écoute en mono, qui cause trop de monoparentale, faut que ça s’arrête…
Je pense que si on lisait plus vos « petites » histoires, il se passerait de grandes choses. Il y aurait plus d’amour, le monde serait plus chaleureux. Si on écoutait les femmes davantage, la Poutine serait moins frette
Y’a rien de plus réconfortant que les bras d’une mère après tout... Et si on les laissait bercé l’humanité, je pense que les grandes histoires s’écriraient plus vite!