Une violente explosion secoue Beyrouth la capitale du Liban
Une importante explosion a secoué mardi la zone portuaire de la capitale libanaise, Beyrouth.
Les images et les vidéos sur les réseaux sociaux semblent montrer de grands panaches de fumée et des bâtiments endommagés, mais la cause de l'explosion et l'emplacement exact ne sont pas immédiatement clairs.
L'agence nationale de presse libanaise a rapporté que la cause pouvait être un incendie dans un hangar où des explosifs étaient stockés dans le port de Beyrouth, sur la côte ouest du pays.
Les images et vidéos publiées sur les réseaux sociaux comparées aux images satellite, semblent corroborer le fait que l'explosion s'est produite dans un entrepôt de Beirut Port Silos.
Cependant, la cause exacte de l'explosion n'a pas encore été déterminée.
Des images du Daily Star, les bureaux d'un journal libanais dans la ville, semblent montrer des parties du toit tombées, des fenêtres éclatées et des meubles endommagés, indiquant la force de l'explosion.
Des dizaines d'habitants, certains couverts de sang, se sont précipités vers leurs voitures pour quitter la zone pour la sécurité des montagnes voisines, une population habituée aux catastrophes.
«C'est comme Hiroshima», a déclaré le maire de Beyrouth à la société de radiodiffusion libanaise, un radiodiffuseur local.
"Il y a beaucoup de destruction et les blessés gisent dans les rues."
L'agence de presse libanaise a rapporté que le Premier ministre Hassan Diab et d'autres ministres étaient sur les lieux, inspectant les dégâts causés par l'explosion au port. La Croix-Rouge libanaise a lancé un appel urgent aux dons de sang.
Aucun nombre exact de morts ou de blessés n'a encore été publié par les autorités, bien que les rapports locaux suggèrent que les hôpitaux se remplissent rapidement.
Le département d'État américain n'a pas encore commenté l'explosion. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gabi Ashkenazi, a déclaré à une chaîne de télévision locale qu’il était trop tôt pour spéculer sur les causes de l’explosion et qu’il n’y avait aucune raison de croire qu’il ne s’agissait pas d’un accident.