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Ces habitudes alimentaires qui ont marqué la pandémie

Joannie Fortin
jeudi 11 février 2021 09:11

Certains ont d’abord fait leur pain maison, se sont mis à la popote et on a redécouvert le plaisir de cuisiner en famille. Génial, mais ce sont ces mêmes personnes qui sont revenues dans leurs anciennes habitudes dès que le rythme du travail a repris son cours.

On pense à tort qu’en télétravail, les familles cuisinent plus, mais ce que l’on voit de notre côté, c’est qu’au contraire, on prend le temps un peu pour acquis.

  • On ne s’arrête plus pour manger;
  • On ne prend pas le temps de planifier et préparer les repas à l’avance, se disant qu’on aura le temps puisqu’on est en télétravail;
  • On mange devant notre ordinateur ou seul (donc avec notre téléphone);
  • On veut changer un peu nos habitudes et ne pouvant opter pour le resto, on commande;
  • On est assis, parfois mal hydratés, mal oxygénés et hyperstimulés au niveau neurologique;
  • On est stressé, on a besoin de voir du monde, on vit des émotions fortes.

 

Bref, tout un cocktail qui augmenter les envies de manger du sucre, qui laisse place à de la nourriture ultra-transformés et à des portions qui ne respectent pas toujours les signaux de faim et de satiété.

Je suis une fille positive dans la vie, mais je dois malheureusement dresser un portrait alimentaire un peu sombre. Quoique, certaines personnes ont eu l’occasion d’essayer différents aliments, différentes techniques de préparation et planification des repas pendant les premiers mois de la pandémie, lorsque la plupart étaient en mode pause et ont ainsi poursuivi en ce sens. Le temps d’arrêt aura permis ça.

Quelles sont maintenant mes p’tits trucs pour déjouer les conséquences du télétravail sur nos habitudes alimentaires?

 

Restez hydratés!

Assurez-vous de remplir plus souvent qu’autrement votre bouteille d’eau; cela vous permettra de bouger, de décrocher et de prendre le temps de respirer. Gare aux excès de caféine!

Restez oxygénés!

Levez-vous, bougez à chaque 30 minutes, apportez de l’oxygène à vos neurones! Plus vous êtes oxygénés, moins vous êtes mentalement fatigués et moins vous êtes susceptibles de succombés aux rages d’aliments sucrés.

Savourez!

Éloignez-vous de la technologie pendant les repas. Décrochez, faites le vide en même temps que vous faites le plein. C’est la seule façon de connecter avec vos signaux de faim et de satiété et ainsi, de doser adéquatement les portions.

Préparez vos repas et collations comme si vous alliez travailler.

Quand c’est prêt, c’est tellement plus simple! Quand on a un plat de crudités avec du fromage qui nous attend au frigo, c’est beaucoup plus facile de choisir cette option que de rester planter devant le frigo pendant 5 minutes à réfléchir et au final, à opter pour la barre tendre du commerce qui n’a pas nécessairement de valeur ajoutée.

On a moins d’activités sociales, alors profitez-en pour prendre 90 minutes de votre temps et ainsi, planifier et préparer vos repas de la semaine.

Intégrez plus de végétaux.

On s’en reparlera dans une prochaine chronique, mais gardez pour l’instant en tête que vos neurones sont actuellement hyperstimulés. La gestion du stress, de la fatigue, de l’anxiété n’est pas chose évidente et l’alimentation est un des facteurs qui peut contribuer à une meilleure et constante énergie mentale de même qu’une diminution des problématiques de santé mentale. Donnons donc à notre cerveau tout ce dont il a besoin pour fabriquer les neurotransmetteurs clés et beaucoup de ces éléments pertinents se retrouvent dans les végétaux (magnésium, vitamine B, vitamine C, fibres, etc.). On plongera dans ce sujet fascinant au cours de prochaines capsules avec grand plaisir, mais pour l’instant, retenez de végétaliser graduellement vos plats.